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© Stéphane Compoint
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Armentières : Il est difficile de dissocier l’hôtel de ville (qui est déjà inscrit à l’inventaire des monuments historiques) et le beffroi puisqu’ils sont imbriqués dans un même ensemble. Armentières eut très tôt un beffroi et un hôtel de ville. Une chronique raconte que le roi Louis XI les fit détruire en 1477. Le beffroi fut réédifié en 1510, l’hôtel de ville au début du XVIIe siècle. En 1724, les échevins décidèrent des transformations : depuis, le beffroi est à demi engagé dans la toiture de l’hôtel de ville. En 1918, les Allemands minèrent l’ensemble, avant de quitter précipitamment la ville. La municipalité d’après-guerre chargea l’architecte Louis-Marie Cordonnier de sa reconstruction. Les saillies régulières et la sobriété architecturale de l’ensemble évoquent la Renaissance flamande. Pourtant, les connaisseurs perçoivent un peu de gothique (les créneaux à la base de la toiture), et un peu de médiéval. La reconstruction de l’hôtel de ville et de son beffroi fut longue: la première pierre fut posée symboliquement le 11 novembre 1925. En 1928, les services administratifs purent s’y installer au premier étage. Le nouvel édifice fut inauguré les 9, 10 et 11juin 1934 à l’occasion des «Fêtes de la renaissance» d’Armentières. À l’intérieur du beffroi, l’air est frais et il faut payer de son souffle pour gravir les escaliers raides menant derrière les horloges, puis au panorama (à 62 m). Là-haut, les rondeurs des monts de Flandre côtoient les pics des tours d’Euralille.
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