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© Stéphane Compoint
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Comines : Face à face. D’un côté, le clocher de l’église Saint-Chrysole, droit et byzantin, culmine à 51 mètres. De l’autre, le beffroi, adossé à l’hôtel de ville, rond et un peu bizarre, domine la Grand’Place de ses 58 mètres. L’un comme l’autre sont devenus les symboles de Comines, la cité traversée par la rivière Lys dont la rive droite est belge et la rive gauche française. Depuis sept siècles, la ville vit à l’ombre d’un beffroi.. Au Moyen-Age, il est en bois. Après chaque incendie, les Cominois reconstruisent l’édifice qui sert de tour de guet. En 1623, un nouveau beffroi voit le jour. Une tour carrée est surmontée d’un bulbe, puis de deux campaniles. Cette architecture est originale. Le 18 avril 1914, le monument est inscrit au titre des monuments historiques. Mauvais présage... Quatre ans plus tard, les Allemands rasent la ville et font exploser le beffroi avant leur départ. Les édiles décident de le reconstruire à l’identique. C’est Louis-Marie Cordonnier qui dessine ce nouveau beffroi et l’hôtel de ville adjacent. L’architecte en fait un bâtiment moderne : il remplace le chêne par le béton. La tour alterne la brique et la pierre reconstituée, un nouveau matériau. Le bulbe est recouvert d’ardoises et surmonté de deux lanternes. A chaque point cardinaux est placée une horloge. Les travaux se terminent en 1933. La Seconde Guerre mondiale le laisse intact. En 2001, il est restauré et retrouve sa place à l’inventaire supplémentaire des bâtiments historiques.
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