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© Stéphane Compoint
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Après deux jours de fouilles, l’équipe dirigée par l’archéologue Daniele Vitali a mis au jour une tombe de guerrier celte avec tout son armement. Epée, fourreau, pointes de lances et javelot : cette panoplie est exactement la même que celles que l’on trouve au nord des Alpes dans les nécropoles véritablement celtiques. Mais ici, la découverte dans cette tombe de mobilier funéraire étrusque donne à cette découverte un caractère unique : elle permet de déduire que, dès le IV siècle avant J.C., la fusion entre la communauté étrusque, présente dans la région depuis plusieurs siècles et les nouveaux arrivants, les Celtes, était déjà consommée. Avant de partir pour l’atelier de restauration, l’archéologue français Gilles Van Heems prélève avec d’infinies précautions les armes, devenues fragiles comme du verre après 2000 ans d’oxydation.
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