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© Stéphane Compoint
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Représentation virtuelle d’un temple funéraire au temps de la VIème dynastie, à la fin de l’Ancien Empire. Ici, il s’agit de celui de Pépy 1er, successeur d’Ouserkarê. A Saqqarah-Sud, ces monuments sont en mauvais état mais ils demeurent l’unique passerelle pour accéder au passé. Fouillé par les archéologues français J. Leclant et A. Labrousse, Pépy-Men-Néfer, signifiant « équilibrée et parfaite » et équivalent au nom grec de Memphis, a terriblement souffert des carriers, mais les technologies actuelles nous permettent de restituer le passé et de mieux comprendre la vie quotidienne des égyptiens de l’Ancien Empire. Il y a 4300 ans, le complexe funéraire du roi, dominé par sa pyramide, était un véritable point de rencontre entre les communautés du commerce, des arts et de la religion. Les reines (qui avaient droit à une petite pyramide et qui furent nombreuses dans le cas de Pépy 1er qui a régné très longtemps), prêtres, hauts dignitaires, scribes et architectes étaient inhumés à la périphérie de la pyramide principale du roi. Toute la population du pays était au service du pharaon. La vie quotidienne se déroulait dans la vallée, au bord du Nil et à la lisière des nécropoles. © Gédéon Programmes
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