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© Stéphane Compoint
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Leipziger (en forme d'octogone) et Potsdamer platz. Au début du XXème siècle, la Potsdamer et la Leipziger Platz étaient considérées comme l'un des principaux centres urbains d'Europe et illustraient le rôle de métropole de Berlin. La construction du mur, à partir de 1961, transforma cet épicentre en No Man's Land. Les décombres des bombardements de 1945 et les vestiges des monuments touchés furent déblayés et une large bande frontalière fut mise en place. Le désert urbain de Potsdamer Platz (rendu célèbre par le film de Wim Wenders "Les Ailes du Désir"), devint un haut lieu de tourisme. Au lendemain de la réunification, en 1990, l'endroit changea radicalement de physionomie, pour devenir le plus gros chantier d'Europe, avec le concours d’architectes parmi les plus réputé au monde. En l'espace de quelques années, la Potsdamer Platz est redevenu une des plaques tournantes de la ville, regroupant en son sein culture, commerce et vie de tous les jours. A l’exception de deux fragments du mur ouest, situés au centre de la place, presque tous les vestiges de l'ancien dispositif frontalier ont disparu au cours de ce renouveau. Côte Leipziger platz, la partie est du mur traversait la place octogonale et suivait le tracé de démarcation entre les deux secteurs d'occupation, en direction de la porte de Brandebourg. Quelques segments épars de mur d'arrière-plan ont également été conservés au nord et au sud de la Leipziger Platz. Ces quelques vestiges du mur figurent au patrimoine historique allemand depuis 2001. Dans les deux lieux, l’ancien tracé du mur est aujourd’hui matérialisé au sol par une double bande de pavés.
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