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© Stéphane Compoint
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La citadelle, l’enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon (Doubs) :
Des défenses façonnées pour un méandre dominé.
Vue générale depuis l’est. En arrière plan au centre, le centre ville historique. Traversant la ville, le Doubs.
A l'issue de la première conquête de la Franche-Comté en 1668, Vauban décide de renforcer l'enceinte naturelle formée par la boucle du Doubs, qui entoure la vieille ville, par des tours bastionnées et de construire une citadelle sur l'éperon rocheux qui ferme le méandre. En application du traité d'Aix-la-Chapelle, les Espagnols réoccupent la province et commencent la réalisation de la citadelle. Durant la seconde conquête, en 1674, Vauban dirige le siège de Besançon, puis reprend et complète les travaux engagés par les Espagnols à la citadelle, conçoit les tours bastionnées pour optimiser la défense de la ville contre les hauteurs menaçantes et fait construire le fort Griffon, deuxième citadelle sur la rive droite du Doubs. L'ensemble illustre la façon dont Vauban a optimisé le système de défense naturelle et constitue une extraordinaire adaptation au terrain. Les fortifications bisontines sont achevées en 1693, après vingt ans de travaux. Elles avaient coûté si cher au trésor royal que Louis XIV aurait demandé si la citadelle n'avait pas été construite en or ! Caractéristiques justifiant le site dans la candidature : adaptation à un site de méandre dominé - Deuxième système de Vauban pour les tours bastionnées.
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